1926_La Fédération Balcanique – Maximilian Brandeisz

1926_La Fédération Balcanique - Maximilian Brandeisz

„… Зашто сегашното решение на македонското прашање не само што е спротивно на начелата на правдата и слободата, туку е иронизирање на начелата на вистинската хуманост. Владеачката реакција ги презема најисконските права на малцинствата (невидените страдања на МАКЕДОНСКИОТ НАРОД се доказ за тоа) и крваво ги задушува сите нивни барања …“

Или изворно на француски јазик:

“… Car la solution actuelle de la question macedonienne est non seulement contraire aux principes de la justice et de la liberte, mais aussi une ironie aux principes de vraie humanite.
La reaction dominante est toujours desireuse de mepriser les droits les plus primitives des minorities (les souffrances inouies du PEUPLE MACEDONIEN en sont les prauves) et de reprimer d`une facon sanglante toutes leurs revendications …“

Наведено во неговиот одговор на прашањата во анкетата од списанието “Балканска федерација” .

Максимилијан Брандајс

Бил тешко ранет во војната. Од 1920 год. е Претседател на Здружението на воените инвалиди на Виена и Претседател на Централното Здружение на воените инвалиди на Австрија.

Од 05.XII.1930 год. до 17.II.1934 год. бил пратеник во Австрискиот Бундесрат и активно учествува во политичкиот живот на Австрија до нејзината анексија од хитлерова Германија. Неможејќи да ја поднесе анексијата од страна на хитлерова Германија, Брандајс емигрира во САД но е непозната годината на смрт таму зашто со други податоци засега историчарите не располагаат.

 

„… Maximilian Brandeisz
Maximilian Brandeisz est né en 1894. Après avoir terminé ses études secondaires, il se rendit à l’étranger où il resta deux ans. Il revint ensuite à Vienne et travailla comme employé de commerce. Grièvement blessé à la guerre. Depuis 1920 il est président de VAssociation des Invalides de guerre de Vienne et vice-président de ГAssociation Centrale des Invalides de guerre.
Toute solution d’une question imposée brutalement par l’une des parties intéressées doit se heurter à la résistance de l’autre partie, car ce n’est que celui qui, s’appuyant sur sa force, croit pouvoir renoncer à un accord, qui impose brutalement sa volonté. Mais jamais une question ne fut jusqu’ici résolue par la violence. Et c’est pour cette raison aussi que, tant que les conditions actuelles régnent dans les Balkans, la question macédonienne constituera toujours une menace pour la paix des peuples balkaniques et une source d’inquiétudes. Car la solution actuelle de la question macédonienne est non seulement contraire aux principes de la justice et de la liberté, mais aussi une ironie aux principes de vraie humanité.
La réaction dominante est toujours désireuse de mépriser les droits les plus primitifs des minorités (les souffrances inouïes du peuple macédonienen sont les preuves) et de réprimer d’une façon sanglante toutes leurs revendications.
Le remède à cet état des choses consiste uniquement en la reconnaissance du fait que tous les peuples sont égaux en droits et que les rivalités entre eux ou entre des parties des masses, ainsi que les guerres et les oppressions en résultant, sont préjudiciables non seulement aux opprimés, mais aux oppresseurs aussi, non seulement aux vaincus, mais aux vainqueurs aussi, car ce sont les meilleures forces du peuple qui par 1 attaque et la défense s’émoussent, se gaspillent. Les masses des peuples, qui sont aujourd’hui nationalement ameutées par les représentants de la réaction, doivent être imprégnées de cette vérité. Et lorsque les peuples en arriveront à cette conclusion, la dernière heure des classes aujourd’hui dominantes aura sonné. Alors, la réaction s’effondra d’elle-même et la voie sera devenue libre pour l’entente entre les peuples et leur collaboration pacifique^qui leur permettra de se compléter réciproquement. Mais cela ne pourrait être atteint que par la réalisation du socialisme, dont les principes fondamentaux excluent les rivalités en mauvaise part des peuples.
Peut-être est-il aussi possible de réaliser des phases transitoires, dans lesquelles les points de frictions entre les différents peuples sont réduits à un minimum, mais une telle solution provisoire ne peut être obtenue que par une véritable démocratie, ®n aucun cas par les gouvernements d’aujourd’hui.
Une Fédération des peuples balkaniques sur une base démocratique apporterait certainement aux Balkans un apaisement lurable, après cette période séculaire de tentatives réciproques l’extermination qui ont arrêté et détruit la culture. Et une telle Fédération apporterait aussi une détente partielle aux rivalités toujours existantes entre les peuples de l’Europe, riva-ités qui, quoique parfois latentes, menacent continuellement a paix.
Ce sont là des buts dignes d’efforts, et le moyen de les it teindre, c’est l’écartement des gouvernements d’aujourd’hui, qui ie sont que des représentants des idées de la réaction, et leur •emplacement par des facteurs d’un système purement socialiste; î’est la victoire du socialisme. …“